Du 16 juillet au 8 août, 14 élèves du lycée St-Joseph les Maristes (Marseille) accompagnés du Directeur, Norbert Joyeux et d’une enseignante ont effectué une mission à Rio, au quartier de Campo Grande où ils ont étés accueillis dans des familles! Au programme : échanges avec des adolescents du quartier avec qui ils ont découvert Rio, sorties avec les enfants des crèches et activités diverses avec la population locale! Après 3 semaines de rencontre, de partage et d’amitié, ils ont tenu à nous livrer leurs impressions…

« L’euphorie d’une mission inoubliable ! Mon cœur est au Brésil et il lui appartient. Un regard nouveau sur l’humain. L’homme est bon et ça fait du bien de le voir ! Ne me croit pas mais viens à Campo Grande. Ici on donne beaucoup on rit beaucoup on mange aussi beaucoup.

La vie est simple et heureuse, elle est chantante, animée d’une multitude d’âmes jeunes ; guidées par le Père Mauricio. Nous avions peut être perdu la foi mais ici elle devient belle. Belle comme le jaune, le bleu, le vert d’un drapeau, inspirant l’amour du ciel puisque dans les rues aux milles couleurs, Rio, un fol amour joyeux, d’une diversité tellement complémentaire !

Ici c’est l’hiver pourtant je n’ai jamais froid. A Campo Grande on apprend, on joue, on s’aide. Serait-ce pour ça que les gens sont si rayonnants ? Le soleil alors… ou la musique… ou la fête ou un tout indescriptible qui a fait vibrer tout mon être. Ne te fie pas à la voix tempétueuse des mères, des grands-mères cariocas lorsqu’on aime, tout est plus intense. On travaille beaucoup ici et c’est pour cela que le moindre moment apprécié est partagé, du moins, je suppose ! Que pourrais-je en savoir ? J’ai baigné dans une culture occidentale aseptisée… Je veux tout plaquer, pouvoir manger la vie avec les doigts ! Les liens familiaux ici sont étourdissants, inébranlables mais pourquoi devrais-je être étonnée ? J’aime Campo Grande dans sa simplicité, dans sa joie, dans ses couleurs. Je l’aime et il me le rend bien ».

Romane Cadeau

« Deuxième mission avec Graines de Joie, deuxième expérience et sans doute l’une des plus enrichissantes de ma vie. Comment oublier tous ces visages, ces sourires qui ne cherchent qu’une chose : nous découvrir ! Je remercie toutes les personnes que nous avons rencontrées que ce soit les jeunes, les familles et la Père Mauricio. Ils ont tous fait preuve d’une grande générosité, de gentillesse.

Ce qui m’a le plus impressionné, c’est l’engagement des jeunes. Ils ont une grande foi et une implication dans la paroisse difficile à comprendre au début. Puis en leur parlant, en les observant on comprend que la paroisse du Père Mauricio ; figure de la générosité, du partage, du respect d’autrui, de la gentillesse et de l’engagement personnel, est un espoir pour tous les jeunes de Campo Grande. Nous avons vu la pauvreté, compris la violence et observé la difficulté pour les jeunes, d’apprendre et de s’intéresser à la politique. Rio de Janeiro, ville où les ethnies cohabitent, ville de contrastes, ville de partage et d’échange.

Merci Rio, merci de nous avoir fait découvrir cette culture, ces personnes, ces familles qui nous ont accueillis chez eux, comme leurs enfants, qui nous ont logé, nourri, aimé et que nous avons aimé. Merci pour tous ces visages, ces paysages, tout cet amour que je n’oublierai jamais. Merci à Graines de Joie sans qui cette mission n’aurait jamais été possible et merci à Monsieur Joyeux qui a veillé sur nous tout au long de ce séjour ».

Lou Hucy

« Étant parti l’an dernier en mission en Roumanie, j’ai eu l’occasion et la chance de retenter l’expérience mais au Brésil. C’est un pays très différent du nôtre, tant sur l’aspect culturel qu’humain. Les brésiliens nous ont accueilli, logé, nourri et donné absolument tout ce qu’ils avaient et ceci même sans forcément nous connaître. Certains diraient que c’est tout à fait normal et que ce sont les règles d’hospitalité et des principes, cependant je vois d’avantage une action qui montre qu’il y a encore du bon dans l’homme et que finalement il peut être sauvé.

Les jeunes, le Père Mauricio et « nos familles » nous ont guidé et fait découvrir leur pays, leur culture et tellement d’autres choses qu’il m’est impossible de tout citer. Même si nous ne parlions pas la même langue, nous avons pu rire, nous amuser voire même danser sur des chansons françaises et brésiliennes durant la semaine de la jeunesse. Quitter tout ce que j’ai vécu après trois semaines m’ont mis les larmes aux yeux. Des larmes de tristesse en quittant les personnes qui ont été bienveillantes et protectrices à notre égard durant le séjour mais aussi des larmes de joie en voyant les liens tissés avec des personnes exceptionnelles. J’ai eu la chance de retenter l’expérience avec Graines de Joie et Monsieur Joyeux pour me rappeler que finalement l’homme est bon et qu’il peut transmettre cette bonté à son prochain.

Riwan Quelever

Tout d’abord je voudrais remercier le Père Mauricio, Monsieur Joyeux et Graines de Joie d’avoir pu mettre cette mission en place. Ce voyage de trois semaines fut vraiment formidable et cela restera une expérience inoubliable. Le fait de loger dans des familles d’accueil du quartier a pu plus nous aider à comprendre leur vie quotidienne. Les moments passés avec les enfants des crèches ont été géniaux ; ils avaient énormément d’amour et de bonne humeur à donner.  Je suis vraiment heureux et extrêmement fier d’avoir pu rencontrer et vivre pendant trois semaines avec cette communauté du quartier de Campo Grande.

Étienne Ruffinato

« Rio m’a conquis. C’est compliqué d’exprimer à l’écrit quoi que ce soit à travers 20 lignes ou même 20 pages, l’importance de ce voyage à mes yeux. Durant ces trois semaines, nous avons partagé le quotidien d’une famille qui nous a traité si bien qu’elle est maintenant un peu la nôtre. On essaie tant bien que mal de donner autant que l’on reçoit mais c’est bien compliqué… Et nous découvrons ainsi, lors d’un barbecue, de la visite d’un musée, d’un match de foot ou d’un concours de danse une gentillesse sans bornes et une bonne humeur contagieuse. Et comme en témoignent les larmes versées les derniers jours, la séparation fut difficile, brutale car on s’en va trop vite, la tête pleine de souvenirs que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Alors merci, pour l’humanité, pour l’amour et pour la joie que tous ces gens nous ont apporté. Merci au Père Mauricio et à Monsieur Joyeux qui permis à ce voyage de voir le jour. Merci pour tout ».

Pilar Villarubias

« Quelle belle expérience ! Rio , incrusté entre mer et montagne est une ville inspirante. Je repars la tête remplie d’images mais surtout remplie d’amour, parce que si il y a bien une chose qui nous a été offerte, c’est de l’amour. Dès notre arrivée, une centaine de bras se sont ouvert pour nous embrasser et nous transmettre toute leur joie de vivre. La communauté de Santa Rita motivée par une foi immense et sincère, chantante et dansante fut exceptionnellement enthousiaste à l’idée de notre venue, notamment les jeunes, et ça fait chaud au cœur. Santa Rita est en effet, pour eux, bien plus qu’un lieu de culte, c’est un lieu d’apprentissage, un espace de loisirs, un refuge. Nous avons eu la chance de rencontrer et de partager avec des enfants de tout âges. Entre la musique, la langue, la cuisine, l’école et autres, les sujets d’échanges sont nombreux.

A l’heure du départ, j’ai le cœur lourd. Trois semaines suffisent à créer des liens forts. Je garderais en mémoire les visages et les sourires de ses enfants et adolescents curieux de nous découvrir et de découvrir la ville dans laquelle ils vivent mais qu’ils ont rarement l’occasion d’explorer. Je retiendrai également les paysages grandioses et si divers que l’on a pu admirer. Nos livres de géographie du lycée ne nous ont pas menti, les fractures sociales sont bien présentes et très ostensibles au Brésil. Ces trois semaines m’ont énormément appris sur moi, sur les autres et sur la morale. J’espère que nous leur avons apporté autant qu’ils nous ont apporté. Merci Père Mauricio, Monsieur Joyeux et Graines de Joie pour faire ces projets et de m’avoir permise d’en faire partie ».

Chloé Geronimi

J’aime Rio et ses couleurs, j’aime Rio et son ardeur, j’aime Rio et son parfum enivré dans la chaleur de ses danses endiablées. Résidente pendant prêt de trois semaines dans la maison de Marli,brave dame de 80 ans dotée d’un débit de parole tout à fait remarquable, mais encore moins impressionnant que la grandeur de sa générosité : Elle entretient fièrement sa maison, dont la décoration, il faut le souligner, reste un symbole de l’époque coloniale (semblable au règne de Predro II). Marli, dans son personnage hors norme, nous a montré le Brésil festif, chantant où les personnes de 7 à 77 ans y font les nuits dansantes.

Puis accueillis en frères par la centaine d’enfants de Santa Rita, se nommant Joao, Rodrigo, Gabiel, Gloria ou Julia. Ils nous ont fait découvrir le Brésil et ses coutumes. Sans tenir compte de nos différences, nous sommes ainsi devenus amis, exemple que la langue de l’amour reste universelle. Il n’y a alors qu’à Rio où l’on crie sa foi à en perdre ses cordes vocales. Il n’y a qu’à Rio où l’on danse partout et à n’importe qu’elle heure. Il n’y a qu’à Rio où l’on aime l’étranger en frère.

Rio ville incandescente m’a montré la grandeur de ses nuits et la douceur de ses jours. Ce sont les « Capis » et les surfeurs de Copacabana qui me manqueront autant que le Corcovado triomphant. Ce texte écrit dans le voyage du retour me rappelle que je ne veux pas quitter les cariocas et leur grandeur d’âme ; que le soleil remplacé par la pluie me manque déjà ; que les larmes coulées lors du départ sont toujours présentes. Je veux retourner à Rio, maintenant, revoir cette citadelle dorée, marcher sur son sable fin. Malheureusement, Rio ne me répond plus !

Juliette Villard

« Trois semaines dans ma vie, trois semaines magiques et inoubliables : Le partage, l’amour et la sincérité caractérisent bien cette expérience. On a partagé des rires, des sourires, des larmes de joie mais aussi de la tristesse, car il fallait dire au revoir à notre famille d’accueil et à nos nouveaux amis. A Campo Grande les gens sont vrais ! Ils savent transmettre énormément d’amour. Ce sont des personnes chaleureuses, bienveillantes, drôles, rassurantes, généreuses, je n’ai pas assez de mots pour décrire à quel point elles sont exceptionnelles !

Rio est une ville riche en paysage, océan, montagnes et forêts cohabitent. Mais son paysage est aussi fragmenté par les différences sociales. Des maisons détruites ou pas finies et pourtant des personnes y vivent. A Campo Grande on a vu cela. Malgré ces différences, ils se retrouvent tous à Santa Rita avec le Père Mauricio, un homme formidable et d’une organisation sans faille. La maison de Dieu prend alors vie et devient bien plus qu’un lieu de culte, elle est tout pour ces habitants. On y entend des chants, de la musique et on voit des personnes danser, heureuses, épanouies et sereines. Ici les gens ont une foi immense et ils en sont fiers. Chaque personne, jeune ou plus âgée l’exprime !

Nous avons vécu trois semaines avec une famille. En trois semaines des liens très forts se sont créés. Elles nous ont accueilli à bras ouverts comme tous les jeunes et adultes que nous avons rencontrés. La langue n’était pas une barrière, les sourires, les regards et l’amour suffisent pour se comprendre. Je repars le cœur rempli d’amour et je ne pourrais jamais oublier les visages que j’ai rencontré… Merci à Graines de Joie, à Monsieur Joyeux et au Père Mauricio d’avoir rendu ce voyage humanitaire possible et merci aux jeunes de Campo Grande d’avoir rendu ce voyage encore plus unique ».

Mathilde Letocart

« Il est très difficile de retranscrire toutes les émotions vécues durant cette mission. Tout d’abord, j’aimerai vous décrire la beauté de chaque paysages que nous avons pu traverser et qui nous ont coupé le souffle ; les plages accompagnées de couchers de soleil à la végétation unique en passant par le quartier atypique de Campo Grande pour arriver au pied des buildings géants du centre historique de Rio. Je n’oublierai jamais cette ville aux multiples contrastes socio-économiques déroutants. Jamais je n’oublierai la beauté de chaque sourire, la foi époustouflante d’une jeune génération, la générosité de familles extraordinaires, l’ouverture d’esprit et l’accueil chaleureux d’une communauté très différente de la mienne et surtout l’amour de l’homme qui a joué le rôle de notre père Brésilien, le Père Mauricio. Merci au père d’avoir pris soin de nous comme ses propres enfants et de s’être intéressé à ma religion tout en organisant un magnifique échange culturel avec les jeunes de sa communauté.

Un jour dans une discussion avec les jeunes on m’a demandé pourquoi avoir fait une tel voyage et pourquoi le faire au Brésil ? C’est une question intéressante car j’ai déjà vécu l’expérience en Roumanie mais ces deux voyages, aussi enrichissants qu’ils soient, sont tout aussi opposés. J’ai voulu vivre une expérience brésilienne pour pouvoir découvrir une culture et une langue que je ne connaissais pas, pour apprendre et pour enseigner ma propre vision des choses en aidant aussi émotionnellement des jeunes qui perdent espoir en leur pays qui est en difficulté politique et économique. Les mots du père avant notre départ resteront à jamais gravés dans mon cœur : « Sans amour il y aura toujours un vide en nous inexplicable, alors aimons-nous les uns les autres » ! J’aime le Brésil et ma nouvelle famille… mille merci à Graines de Joie et à Monsieur Joyeux sans qui tout n’aurait été possible ».

Khadija Sefali

« Cela fait des années que j’entends parler des voyages humanitaires que propose Graines de Joie et c’est avec grand plaisir que je me suis envolée pour le Brésil. Ce pays est réputé pour son carnaval, ses étoiles sur le maillot et ses plages qui font rêver le monde entier. Tous ces paysages, j’ai eu la chance de les admirer avec les jeunes et les moins jeunes, ce qui a rendu ces instants déjà magiques, inoubliables. Nous avons également participé à la semaine des jeunes qui fut très enrichissante. Nous avons pu voir la foi de tous ces jeunes avec leurs danses et leurs chants. Ce fut peut-être l’une des choses qui m’a le plus frappée et émue car il est vrai qu’en France, il est rare de voir autant de jeunes aussi dévoués et enjoués de participer au programme proposé par le père Mauricio. Ils nous ont tous accueillis à bras ouverts alors que nous étions pour eux que des étrangers. Ils ont fait preuve d’une générosité sans faille envers nous et nous avons pu échanger sur nos cultures, nos manières de vivre, ce qui fut à la fois intéressant, amusant et constructif. La différence de langue aurait pu paraître problématique mais ce ne fut pas le cas, nous nous comprenions par des gestes ou des mots qui se ressemblaient donnant parfois lieu à des quiproquos assez amusants…

Cependant Rio ne se résume pas qu’à des paysages magnifiques, c’est aussi une ville immense marquée par de nombreux contrastes. Il n’est pas rare d’observer des favelas au bord de la ville ou encore de belles maisons voisines à des taudis. Une autre différence notable est le manque d’encadrement des jeunes, ce qui constitue un risque au niveau des trafics de drogue ou d’armes. Pour remédier à cette violence et surtout afin de la limiter, Graines de Joie aide à la construction de crèches et d’autres espaces culturels que nous avons pu visiter. Ce voyage a été pour moi une expérience unique que je garderai en mémoire toute ma vie. Je remercie le Père Mauricio, symbole de paix et de générosité, Monsieur Joyeux, notre Directeur qui a su nous supporter et nous soutenir tout au long de ce voyage, les familles qui nous ont accueillis et qui ont été extraordinaires par leur amour et leur dévouement ainsi que l’association Graines de Joie qui nous a permis de faire cette mission magnifique au Brésil ».

Manon Sales

« On pourrait écrire des pages et des pages sur le Brésil, sa chaleur particulière qui fait que l’on a jamais froid, même quand il pleut , la générosité, l’altruisme, deux mots pour qualifier les innombrables qualités des brésiliens. Alors merci, merci aux familles pour nous avoir donné autant d’amour en trois semaines de manière inconditionnelle et sans jamais rien demander en retour. Merci aux jeunes et aux moins jeunes pour tous nos échanges sur la vision de nos cultures aussi différentes soient-elles qui ne nous ont jamais autant rapprochés.

C’est au final une belle vision de l’entraide et du partage qu’il faudra retenir…. Remerciement spécial à la charrette de Fernando. Et je voudrais également citer William, qui a un peu résumé le séjour en une seule phrase : « Todo bem » ! Obrigada par tudo ».

Savannah Bluntzer

« C’était trop rapide, trop prompt, trop brutal

Comme un coureur de joie fauché en plein élan

Pourtant j’en ai vu des choses

Passant de la joie des enfants

Aux églises grandioses

Du Maracana

A Santa Rita

En passant par le Corcovado

Oui, j’ai vu Rio

Mais je me suis attaché

Trop attaché

Lie, comme les millions d’arbres de la terre

Aux familles, aux enfants de la crèche

A l’océan qui brille, aux adolescents qui chantent à la messe

Il y aura des milliers de couleurs

Mais je préférerais toujours les tiennes

Des milliers de chants

Mais je veux réentendre ta voix

Il y aura des milliers de danses

Mais je veux revoir les tiennes

Des milliers de sentiments

Mais je veux ressentir ta joie

Alors merci

Merci à tous, aux familles, au Père Mauricio

Merci de cet amour, ce bonheur apporté

Merci et à bientôt.

Bien sur agissant le plus souvent dans l’ombre comme les plus nobles personnes, mes derniers mots iront pour notre Directeur, et Graines de Joie, sans qui je n’aurais foulé cette terre que dans mes rêves. Et à notre groupe qui a rendu ce voyage inoubliable ».

Tom Azoulay